Phytorestore
http://www.phytorestore.com/fr/Ouverture du premier centre de remise en forme des terres malades grâce aux plantes
26 octobre 2009Le 26 octobre 2009, à la Brosse-Montceaux, commune rurale à côté de Montereau (77), s’ouvre le premier centre de phytorestoration – dépollution par les plantes des matières polluées. C’est une première mondiale
La BIOFERME
104 hectares en Seine et Marne (77) à 2 kilomètres de Montereau
dédiés à la phytorestauration
25 rue de la Grange rangée, ZA du Port, 77240 la Brosse-Montceaux
Inauguration le lundi 26 octobre 2009 – Visite de presse organisée le matin – Pour plus d’informations : info@phytorestore.com
Des plantes laveuses et transformeuses, au service de la dépollution de l’environnement
En rachetant une ferme de 104 hectares, PHYTORESTORE a équipé ce site expérimental des dernières technologies de dépollution par les plantes, mises au point par sa R&D :
• phytolixiviation des polluants grâce aux racines de plantes laveuses de pollution : iris, scirpes, carex, roseaux…
• phytofixation et phytotransformation des polluants non bio-dégradables, grâce aux plantes transformeuses comme les joncs, baldingère, salicaires, lysimaques… qui transforment dans des filtres de tourbes, les traces métalliques mobiles en éléments métalliques stables.
« Notre approche est en complète rupture avec les solutions anglo-saxonnes classiques qui privilégient, quant à elles, la phytoextraction (les plantes mangeuses de pollution) et la phytostabilisation (les plantes cacheuses de pollution). », explique Thierry Jacquet, président-fondateur de PHYTORESTORE.
« Comme les plantes utilisées par PHYTORESTORE ne mangent pas les pollutions, elles sont entièrement réutilisables pour de nouveaux usageset prêtes à devenir bio-carburants, matériaux combustibles pour les chaudières ou encore isolants dans la construction (panneaux isolants, parpaings naturels). », poursuit-il.
Ce centre de remise en forme des sols pollués traitera, dans un premier temps, les déchets riches en matières organiques (boues de curage, produits de fosses sceptiques, boues de curage de réseaux, boues urbaines etc…) pour rentrer dans les réglementations limitatives existantes. À terme, la Bioferme a pour objectif d’être une alternative pour la ressource précieuse qu’est un sol de culture, en offrant une solution de restauration aux modes opératoires destructifs actuels (incinération, enfouissement des sols pollués).
La Bioferme cultivera des produits réutilisables dans les Jardins Filtrants(r) pour le traitement de l’eau de l’air et des sols pollués
La bioferme accueille ainsi une pépinière de plantes uniquement dédiées à la dépollution. C’est une première mondiale. L’ouverture de ce centre est le commencement de nouvelles approches en matière de dépollution par les plantes : la Bioferme est l’occasion de penser de nouvelles filières de biomasses végétales.
«* Le développement de ces solutions constitue une véritable révolution à long terme pour les villes écologiques de demain*. Non seulement les espaces verts urbains classiques pourront organiser sur place des boucles écologiques de ressources précieuses, pour l’eau, les sols, l’air et l’énergie. Mais en plus, ces jardins produiront des biomasses valorisables qui pourront un jour payer ce service assainissement dans les pays et population les plus démunies. » explique Thierry Jacquet.
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