Conex, leader européen des logiciels pour le traitement des déclarations en douane, crée le poste d’« anthropologue douanier » en recrutant Lance Thomson
20 janvier 2006Lance Thompson rejoint Conex pour une mission d’exploration mondiale. Un objectif : explorer les méthodes et réglementations douanières dans le monde entier pour concevoir les logiciels adaptés.
C’est un véritable « explorateur » des pratiques douanières qui rejoint Conex, l’éditeur expert des formalités douanières pour les entreprises exportatrices et importatrices.
Alban Gruson, fondateur et PDG de Conex, lui confie une mission « sur mesure» : se rendre dans une série de pays ciblés dans le monde entier pour y analyser les flux douaniers, comprendre la logique administrative et entrepreneuriale à l’œuvre, et en tirer au final le schéma logique à partir duquel les informaticiens de Conex concevront les logiciels appropriés.
« J’attendais de rencontrer le globe-trotter idéal, explique Alban Gruson, avant de lancer concrètement le projet qui m’anime depuis longtemps : placer Conex au cœur des marchés mondiaux pour répondre aux besoins vitaux des pays confrontés à la mondialisation du commerce et des échanges. »
Quand on demande à Lance Thompson, le « globe-trotter » idéal en question, quel titre officiel figure dans son contrat, il confirme, dans un grand sourire, être recruté comme « anthropologue douanier ». « C’est exactement ce que je vais faire : définir des destinations avec Alban Gruson, m’expatrier plusieurs mois s’il le faut, pour revenir à chaque fois avec le cahier des charges précis à partir duquel Conex concevra les logiciels en réseaux adaptés. »
Pour le Français Conex, l’ouverture à l’international n’est pas nouvelle.
Elle a commencé concrètement par la Belgique avec la création d’une filiale de droit étranger à Bruxelles. Alban Gruson a confié à un ancien responsable des douanes au sein d’un transitaire, Guy de Ridder, la mission de développer les marchés belge et néerlandais des logiciels douaniers Conex. Deux autres chargées de mission, Christine Debats et Claire Fournier, ont pour objectif l’implantation et le suivi de deux autres filiales en Europe. Elles sont toutes deux les représentantes de Conex auprès des institutions européennes comme TAXUD (Direction générale de la Fiscalité et l’Union douanière de la Commission européenne) et auprès des organismes mondiaux : l’OMD(organisation mondiale des douanes), l’ONU (Organisation des Nations unies), les Chambres de commerce et d’industrie et la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement).
Lance Thompson ne s’attendait certes pas à une telle offre quand il rencontre Alban Gruson au 8e Colloque douanier européen, à Dijon, en novembre 2005. Il était alors stagiaire au sein de l’Odasce – Office de développement par l’automatisation et la simplification du commerce extérieur, association française organisatrice du colloque. Cet homme de 36 ans, franco-américain, offrait le profil atypique d’un chercheur bardé de diplômes (docteur ès lettres en anthropologie sociale, élève de l’École supérieure de management en alternance, auteur d’un mémoire sur le commerce avec la Chine) et familier, par son stage à l’Odasce, des questions douanières.
« Je suis absolument enthousiaste. Le pari d’Alban Gruson me passionne. C’est un choix qui m’engage de longues années dans l’entreprise pour l’aboutissement de la vision mondiale unique en son genre du fondateur de Conex ». Pendant deux semaines, l’anthropologue douanier va s’immerger dans le fonctionnement de tous les logiciels, puis poursuivre sa formation Conex à Neuilly chez ED-ÉDITIONS, filiale de l’éditeur. Avant de dresser le plan de route qui l’emmènera au cœur du commerce mondial.
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