Groupe Novalis Taitbout
http://www.humanis.com/Une campagne de sensibilisation menée par le Groupe TAITBOUT vers ses entreprises clientes
7 février 2008Intelligence économique et compétitivité. Quel lien entre l’intelligence économique, la compétitivité des entreprises et la protection sociale ? Réponse : la pérennité des entreprises françaises, donc des emplois et des retraites, estime le Groupe TAITBOUT.
Préambule – Afin de toujours mieux accompagner les entreprises dans un contexte extrêmement concurrentiel, le Groupe TAITBOUT (retraite – prévoyance – épargne – santé), a entrepris en 2006, de sensibiliser les dirigeants d’entreprise à l’intelligence économique. Dans ce cadre, ont été organisées plusieurs rencontres avec des personnalités telles qu’Alain Juillet (Haut responsable à l’Intelligence économique auprès du Premier ministre), ou Rémy Pautrat (préfet honoraire, ancien directeur de la Sécurité du Territoire, et président de l’Institut d’études et de recherche pour la sécurité des entreprises). Dans cette 5e conférence, le Groupe TAITBOUT a souhaité remettre en cause l’idée reçue selon laquelle l’intelligence économique serait réservée aux entreprises de grande taille ou évoluant dans des secteurs stratégiques. Conformément à l’esprit de partenariat qui l’anime, le Groupe Taitbout souhaite multiplier les occasions d’échanges de bonnes pratiques qui concourent à la compétitivité de ses entreprises adhérentes.
[compte-rendu]
La 5e conférence du cycle organisée par le Groupe TAITBOUT, s’est déroulée à la mi-décembre à Paris, sur le thème « Intelligence économique et compétitivité des entreprises ». Devant un parterre composé principalement de clients du Groupe TAITBOUT, deux témoins étaient réunis autour du directeur général du Groupe : un chef d’entreprise, et le fondateur de l’École de guerre économique (EGE), première formation en intelligence économique au classement SMBG.
Des PME exemplaires
Le directeur général du Groupe TAITBOUT, Jean-Paul Lacam, a d’abord rappelé la nécessité de l’intelligence économique, pour les PME comme les grandes entreprises. « L’enjeu se mesure en termes de pérennité de l’emploi dans nos entreprises adhérentes et… d’équilibre des retraites », a souligné Jean-Paul Lacam.
Quand l’éthique habille une démarche commerciale ultra-agressive
Le séminaire s’ouvrait sur l’intervention de Christian Harbulot, directeur du cabinet Spin Partners et fondateur de l’École de guerre économique à Paris. Celui-ci a expliqué, à partir d’exemples de PME innovantes, les aspects méthodologiques du management de l’information. Il a attiré l’attention de l’auditoire sur le mauvais usage de concepts flous et sympathiques comme « respect de l’éthique » ou « développement durable » : ces thèmes peuvent servir de prétexte pour camoufler des campagnes de déstabilisation d’un concurrent. « Avec l’accroissement de la pression sociétale, dans un contexte de guerre économique, plus aucune entreprise ne peut se passer d’une démarche d’intelligence économique », plaide-t-il.
La valeur des archives : la mémoire du savoir
Lui a succédé le témoignage de Jean-Louis Blairvacq, précédemment directeur d’une société d’archivage : son expérience a permis d’éclairer sur les enjeux de la sécurité de l’archivage des documents, notamment dans le secteur de la pharmacie. « Les procédés de fabrication font partie du patrimoine de l’entreprise. Des restrictions dans les accès aux archives complètent la protection donnée par les brevets », a expliqué Jean-Louis Blairvacq.
Les archives renseignent sur les procédures, les travaux de mises au point et d’amélioration. Avec les génériques, il est possible de fabriquer de nombreux médicaments dont les brevets sont tombés dans le domaine public ; reste que la protection des procédés rend beaucoup plus difficile la reproduction du principe actif initialement breveté. D’où l’intérêt d’appliquer à la conservation et à la diffusion des archives, une démarche de protection.
Plus généralement, beaucoup de gros contrats industriels s’accompagnent de clauses de « transfert de technologies ». Et, dans ce cadre, ce sont bien certains contenus d’archives qui doivent être transférés. « Loin d’être des magmas poussiéreux et sans valeur marchande, les archives deviennent donc un enjeu stratégique », nous dit Jean-Louis Blairvacq. Il a du reste eu recours aux services de l’École de guerre économique pour l’assister dans la mise en place d’une politique exemplaire de protection des données confiées par ses clients.
#INTELLIGENCE ECONOMIQUE #SEMINAIRE