iProgress analyse les pratiques et attentes des entreprises en matière d’e-learning.
7 janvier 2002L’éditeur iProgress, fort de plus de 260 clients et près de 2 millions de licences vendues avec sa solution d’e-learning PROGRESSION®, livre quelques résultats d’une étude1 réalisée par le cabinet Cocedal Conseil qui fait le point sur la réalité et les besoins de formation des grandes entreprises et administrations en France.
Des pratiques de formation encore «traditionnelles».
Le tiercé gagnant des domaines de formation jugés comme «très importants ou assez importants» par les entreprises est le management à 93 %, les formations métiers à 95 % et l’informatique à 90 %. La plupart de ces entreprises proposent effectivement des formations dans ces domaines, souvent de manière très «traditionnelle», par des stages en interne ou en externe, assurés par des organismes spécialisés.
Les entreprises s’intéressent pourtant au e-learning. Si 92 % des responsables de formation déclarent connaître et s’informer régulièrement de l’actualité de l’offre e-learning, ils ne sont encore que 16 % à l’avoir mis en place dans leur entreprise, ne serait-ce qu’à titre expérimental. Passer au e-learning implique de gérer d’importants changements culturels et organisationnels ; chaque collaborateur devenant «acteur» de sa formation et se formant à son rythme de manière entièrement personnalisée.
La formation en ligne concerne aujourd’hui principalement la bureautique et l’informatique, loin devant le management. Le e-learning émerge également dans le domaine des langues et pour les formations commerciales et métiers. Mais s’il concerne surtout les applications informatiques, c’est en partie du fait de la généralisation dans les grandes entreprises de l’utilisation des outils bureautiques (95 %), de la messagerie électronique (87 %) et de l’intranet (75 %).
73 % des entreprises envisagent de passer au e- learning.
Pour la formation aux applications informatiques, 73 % des grandes entreprises envisagent de passer au e-learning dans les deux prochaines années, sans pour autant supprimer le stage classique. Moins nombreuses (26 %) sont celles qui envisagent d’utiliser le e-learning d’ici 2 ans pour former leurs collaborateurs au management ou au développement personnel.
Pour nombre de DRH, l’e-learning est la solution au déficit de formation des salariés, qui ont de moins en moins de temps pour se former, contexte des 35 heures oblige. 38 % des entreprises interrogées en attendent plus de souplesse et de gain de temps, 22 % une meilleure individualisation de la formation et 18 % un fort retour sur investissement.
1* Etude Cocedal Conseil réalisée par téléphone, en juillet 2001 pour iProgress auprès de 114 DRH et responsables de formation d’entreprises publiques et privées de plus de 500 salariés (70% de l’échantillon se situe dans une tranche d’effectif de 500 à 3 000 salariés), avec une répartition équilibrée entre secteur privé et public, services et industrie.)