Boulot, métro, dodo et même trop souvent libido (quand ce n’est pas bide au lit) Facebook, à la manière de Big Brother is watching you ! Tout ça à cause de photos, de commentaires vengeurs que vous n’auriez pas dû publier, des images et des remarques assassines que d’autres ont mis en ligne sans vous en parler.
Et c’est le comble, le business model de celui qui se prétend le plus social des réseaux consiste à vendre toutes les informations susceptibles de les intéresser aux annonceurs.
Et ceci en toute clarté. Ainsi, la déclaration des droits et responsabilités de Facebook précise que les contenus mis en ligne leur appartiennent (voir la section 2.1): « vous nous accordez une licence non-exclusive, transférable, sous-licenciable, sans redevance et mondiale pour l’utilisation des contenus de propriété intellectuelle que vous publiez sur Facebook ».
Quasiment tous les mois on reçoit une annonce de changement, parfois radical, sur l’utilisation de ses données personnelles. D’où pour la première fois, une initiative prise par deux canadiens, qui en ont eu assez de voir leur vie privée rendue publique. Ils ont organisé une mobilisation en ligne anti-Facebook : le « Quit Facebook Day » qui proposait aux membres de Facebook de fermer leur compte dans la journée.
Bilan de l’opération : 26.000 membres ont définitivement renoncé à être des « Facebook addicts ». Evidemment c’est une goutte d’eau dans l’océan des 500 millions d’inscrits désormais revendiqués par ce réseau social. Mais le « Quit Facebook Day » a eu des répercussions planétaires. On en a presque tous entendu parler. Alors, maintenant que vous êtes avertis, allez-vous quitter Facebook ?