Serial entrepreneur et CIR : la loi de l’attraction
18 mai 2014Denis Fayolle est diplômé ENSIIE, une grande école d’ingénieurs française qui recrute ses étudiants sur le concours Centrale-Supélec. Il affiche, à 38 ans, un parcours de business angel, avec une demi-douzaine d’entreprises innovantes à son actif qui ont, pour la plupart, recouru au crédit impôt recherche pour financer leur R&D.
L’aventure de Serial Entrepreneur et sa rencontre avec NÉVA date de sa dernière année d’études. Il monte alors avec des camarades, une société du Web dédiée au cash back, un système qui, 15 ans après, a une place incontournable dans le monde du e-commerce : or, derrière le concept, se trouve un moteur technologique qui repose sur un développement spécifique qui sera financé par le CIR.
Après la création d’une nouvelle entreprise qui ne s’intéressera pas au CIR, Denis Fayolle participe à ce qui deviendra une véritable success story, la fourchette.com, aujourd’hui le leader français de la réservation de restaurants en ligne. C’est là qu’il fera de NÉVA, de 2007 à 2012, un partenaire-conseil au long cours en matière de financement de la R&D.
Après avoir revendu ses parts, il s’installe comme business angel et compte déjà à son actif, 7 startups dont il suit le développement et la croissance. Sa curiosité et son sens des affaires n’ont pas de frontières sectorielles : il sait aussi bien s’intéresser à la mode (mafringue.com), qu’à l’immobilier ou aux jeux vidéos pour ne citer que ses 3 derniers investissements.
Comment se passe une démarche de mise en œuvre du CIR ?
Il y a 2 étapes. D’abord, vérifier son éligibilité. Est-ce que l’entreprise peut prétendre a priori au CIR ? Autrement dit, fait-elle de la recherche fondamentale, de la recherche appliquée, ou des développements expérimentaux, prototypes ou installations pilotes ? L’analyse peut avec NÉVA, être étendue au Crédit Impôt Innovation, une des nouveautés de la Loi de finances 2013, qui permet d’étendre le champ d’application du crédit d’impôt aux dépenses d’innovation non technologiques, y compris les dépenses de design, les dépenses de conception de prototypes et d’installations pilotes, qui contribuent à produire et commercialiser un produit nouveau pour le marché.
Ensuite, vient la rédaction des dossiers techniques appuyés sur la partie comptable qui permet de justifier des sommes sur lesquelles peut porter le crédit d’impôt.
Denis Fayolle reste fortement impliqué dans la rédaction du dossier au côté du partenaire conseil, et comme il a pris la précaution de mettre par écrit les recherches et de conserver le maximum de pièces, la préparation d’un dossier de CIR, ne prendra pas plus de 1 à 2 semaines.
« Le CIR est un élément très appréciable du financement de l’entreprise innovante, quelle qu’elle soit. Il faut y penser systématiquement. Tout au long de ces années et de ces entreprises aux profils des plus divers, nous avons obtenu des crédits d’impôt allant de 10 à 300 000 euros, selon les cas. Cela a pu représenter jusqu’à 50% des coûts engagés », constate Denis Fayolle.
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