La salle de presse

Afin d’assurer la continuité de son système d’information en cas de sinistre, le Groupe UFG, filiale du groupe Crédit Mutuel Nord Europe, a notamment fait appel à Orbytes pour les choix technologiques liés à la mise en place de son Plan de Reprise d’Activité Informatique s’appuyant sur une solution de virtualisation de ses serveurs.  Ce spécialiste de la gestion d’actifs pour le compte de tiers (« asset management ») s’adapte ainsi aux contraintes réglementaires du monde financier tout en gagnant une grande souplesse dans la mise en production de ses serveurs.

La sécurisation des données, une contrainte réglementaire pour le Groupe UFG, filiale d’un groupe bancaire

Tout établissement bancaire ou financier doit « garantir un fonctionnement sans interruption et limiter les pertes en cas de perturbation grave de l’activité » (règle européenne Bâle II). La réglementation française, fixée par le Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF), définit le Plan de Continuité d’Activité comme « un ensemble de mesures visant à assurer, selon divers scénarios de crises, y compris face à des chocs extrêmes, le maintien, le cas échéant de façon temporaire selon un mode dégradé, des prestations de services essentielles de l’entreprise puis la reprise planifiée des activités. »

En tant que filiale du groupe Crédit Mutuel Nord Europe, le Groupe UFG est soumis à cette contrainte réglementaire. Dès 2004, elle a donc mis en place son PRA (Plan de Reprise d’Activité) Informatique avec l’aide d’Orbytes, prestataire de longue date de l’entreprise. « Chez nous, la notion de PRAenglobe celles de PCA (Plan de Continuité d’Activité) et de PRI (Plan de Reprise Informatique), ce dernier étant destiné à reconstituer une infrastructure informatique suffisante pour assurer la continuité des fonctions critiques, éventuellement sur un site déporté », précise Chistophe Zucconi, responsable informatique du Groupe UFG.

Un ratio de 1 serveur pour 18

L’objectif initial visé par le Groupe UFG était de consolider son parc de serveurs (soixante serveurs avant la mise en œuvre de ce plan de reprise) en quelques serveurs multi-processeurs en situation de PRA.

Orbytes a accompagné le Groupe UFG dans cette démarche en lui apportant son expertise et lui a conseillé la solution VMware. L’équipe informatique du Groupe UFG a ainsi atteint un ratio de 1 pour 18, l’équivalent de dix huit serveurs IBM, HP et autres tenant sur un serveur unique fonctionnant sous ESX(noyau Linux). « Même si les licences de VMware restent un investissement assez lourd, la virtualisation est bien plus avantageuse que l’achat de dix huit serveurs ! », poursuit Christophe Zucconi.

L’autre bénéfice de cette solution a été de pouvoir restituer des configurations serveurs à l’identiques. « En cas de crash serveur la restoration de la couche système impose généralement de disposer d’un environnement matériel identique à celui d’origine, ce qui constitue dans le cas d’un PRA une forte contrainte. Avec notre solution basée sur VMware, nous avons pu nous affranchir des spécificités du socle matériel », ajoute Christophe Zucconi.

Une grande souplesse d’utilisation

Cette formule apporte un autre avantage : la simplicité d’administration des machines ainsi que la grande souplesse de déploiement des serveurs virtuels. Au point que la production informatique du Groupe UFG repose maintenant également sur ce modèle : « En deux heures, nous installons un serveur et nous avons une grande liberté pour régler les « curseurs », c’est-à-dire affecter les ressources de manière dynamique. Sans cette formule, il faudrait d’abord bien dimensionner le serveur, avant de demander des devis aux fournisseurs, ce qui représente une démarche très longue. »

Au final, en bénéficiant du savoir faire d’Orbytes dans la mise en place de PRAInformatiques et de la virtualisation de serveurs, le Groupe UFG dispose d’une solution pérenne et efficace.