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http://www.securitas.frSECURITAS dément l’accusation de 8 anciens salariés d’escroquerie à la formation
22 septembre 2004SECURITAS dément formellement les allégations de 8 anciens salariés qui, soutenus par le syndicat UNSA, portent plainte pour escroquerie à la formation. Ces allégations qui interviennent en pleine campagne d’élections professionnelles à l’Agence SECURITAS de Roissy CDG (95), dénigrent ouvertement l’entreprise et un système de recrutement mis en place avec les services de l\’État, dans une relation très professionnelle avec l’ANPE.
Rappels des faits.
2F de Roissy CDG, SECURITAS recrute, entre autres, 23 CDD avec convention de stage en novembre 2003. L’UNSA conteste aujourd’hui la Convention passée avec l’ANPE au motif que le Stage d’Accès à l’Entreprise contracté avec les 23 CDD ne serait pas licite.
Ce dispositif, proposé régulièrement par les services de l’ANPE, consiste en réalité à favoriser l’intégration dans l’entreprise de chômeurs, en leur offrant un Stage d’Accès à l’Entreprise (SAE), suivi d’un CDI ou d’un CDD d’une durée minimale de 6 mois. Pendant 140 heures, ce stage a été suivi par ces personnes dès leur entrée chez SECURITAS pour occuper le poste d’agent de sûreté stickeur-plombeur sur le site de Roissy CDG. Le temps passé en stage a été rémunéré soit par les ASSEDIC pour les ayants-droits qui percevaient déjà des indemnités, soit par l’Etat pour les autres personnes (fonds de garantie CNASEA).
« En sus de leur indemnisation, et alors que rien ne l’y obligeait, SECURITAS a adjoint à l’indemnité de base, un complément de salaire. À seules fins de rémunérer ces stagiaires au même niveau que nos agents de sûreté stickeurs-plombeurs. », ajoute Jean-Marc PERROT, Directeur de la division Aéroportuaire de SECURITAS.
Quelques semaines plus tard (18 décembre 2003), la publication des nouveaux arrêtés Sûreté ne faisant plus obligation de procéder aux opérations de stickage-plombage, ADP a, sur injonction du sous-préfet, demandé à SECURITAS de cesser ces prestations. Provoquant du même coup la suppression de plus de 120 postes de stickeurs-plombeurs. SECURITAS a alors décidé de ne pas prolonger, au-delà de la durée initiale prévue de 6 mois, les 23 CDD recrutés sous forme de Stage d’Accès à l’Entreprise. Et SECURITAS a dû mettre un terme aux prestations de stickage-plombage sur l’aérogare 2F en reclassant sur d’autres prestations la totalité des salariés (CDI) concernés.
Dans la mesure où SECURITAS a parfaitement respecté les dispositions légales applicables à ce type de contrat, ce qui est confirmé par l’ANPE, la société se réserve le droit de donner une suite judiciaire pour dénonciation calomnieuse.
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