SITL : Salon international du transport et de la logistique : la douane électronique en Chine, Inde et Maroc

Mercredi 28 mars de 15 h 30 à 16 h 30, sur le plateau TV (Hall 4). Un rendez-vous unique à ne pas manquer avec : Ms. Yanhui ZENG, Directrice adjoint et Ingénieur-en-chef, China e-Ports (système de guichet unique) de l’Administration Générale des Douanes, Chine ; Mr. Shyam RAMADI – Consultant Import / Export & Transport (ancien directeur douane / transport chez Philips India Ltd pendant 25 ans) (Inde) ; Mr. Lakhdar Nabyl, chef de la division informatique de l’ADII, administration des douanes et des impôts indirects du Maroc. Une conférence qui intéressera toute entreprise impliquée dans le commerce avec ces 3 pays.

Au-delà de ce débat, les dirigeants et spécialistes de Conex, seront présents sur leur stand (E79) les 27, 28 et 29 mars pour répondre aux nombreuses questions qui ne manqueront pas d’être posées à la suite de cette rencontre exceptionnelle.

Conex sur le marché mondial

L’anthropologue douanier de la société Conex, Lance Thompson, a exploré les pratiques douanières de l’Inde, de la Chine et du Maroc. « Face au formidable développement des marchés asiatiques et au flux important des échanges avec le Maroc, il faut que Conex puisse donner à sa clientèle, les entreprises d’import-export et les commissionnaires en douane et transitaires, les informations les plus précises possible sur les systèmes mis en place par ces pays », précise Lance Thompson.

« Si notre société, leader des logiciels pour le traitement des déclarations en douane et tarifs douaniers, réussit actuellement son pari d’accompagner en douceur ses clients dans la mise en place du nouveau système français DELTA, nous souhaitons nous positionner sur le plan international en étudiant et décryptant les pratiques douanières en vigueur dans le monde, alors que l’OMD (Organisation mondiale des douanes) étudie déjà un futur système mondial de déclaration électronique », ajoute Alban Gruson, P-DG de Conex. « Nous serons alors en mesure de concevoir et développer les logiciels d’aide aux entreprises adaptés à chacun de ces marchés, comme nous le faisons actuellement en Europe. »

La douane électronique déjà en place depuis quelques années

« Le E-port est un guichet unique qui regroupe 15 ministères gouvernementaux », indique Lance Thompson qui s’est déplacé à Shanghai, Hong Kong et Pékin. Les investissements directs étrangers convergent essentiellement dans la région de Shanghai et c’est là que Conex concentre ses efforts. Dans ce vaste pays, la douane centrale a, en effet, laissé à chaque région la liberté de développer le système informatique adapté à ses besoins sous réserve qu’il soit compatible avec le guichet unique national.

En Chine :

« Le E-port est un guichet unique qui regroupe 15 ministères gouvernementaux », indique Lance Thompson qui s’est déplacé à Shanghai, Hong Kong et Pékin. Les investissements directs étrangers convergent essentiellement dans la région de Shanghai et c’est là que Conex concentre ses efforts. Dans ce vaste pays, la douane centrale a, en effet, laissé à chaque région la liberté de développer le système informatique adapté à ses besoins sous réserve qu’il soit compatible avec le guichet unique national.

En Inde :

Le système ICES (Indian Customs EDI System) passe aussi par un guichet unique dénommé ICEGATE, portail ouvert en 1999. La déclaration ainsi entièrement informatisée se déploie à travers l’immense territoire couvrant 85% du commerce international. Les opérateurs qui ne sont pas encore informatisés ou qui sont dans des lieux reculés non couverts par le système peuvent apporter les déclarations papiers qui s’intègrent dans le système depuis les bureaux de douane.

Au Maroc :

Le système SADOC, Système de l’administration des douanes et de l’office de change, a été remplacé par le BADR, Base automatisée des douanes en réseau. Comme on peut le constater, toutes ces méthodes évoluent et sont loin d’être harmonisées : « Les informations sont parfois opaques ou inaccessibles, ne serait-ce que pour des problèmes de traduction, du chinois en anglais par exemple », précise Lance Thompson.

Nomenclatures en constante évolution, droits de douanes multiples, manque de transparence : ce sont d’informations rapides dont ont besoin les partenaires du commerce international. Ce rôle de veille est joué par la société ED – Encyclopédie Douanière, acquise par Conex en 2003, et qui elle aussi prend le virage de l’international.

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